Quotidien ?
Ca y est, c'est déjà la routine ;-)
Nos semaines se découpent en 5 jours de travail et donc 2 jours de repos (mercredi et jeudi).
Nos journées (de travail) commencent à 5h30 par la sonnerie du réveil... Un petit quart d'heure pour s'extirper du lit, un autre chacun pour la douche, le suivant pour le petit déj ensemble, et le dernier pour s'équiper de nos 5 couches de vêtements et préparer nos affaires pour la journée.
À 6h50, on descend en bas de la résidence pour prendre le bus, qui théoriquement part à 7h, mais en pratique part plutôt avec 5 minutes d'avance.
Après avoir sommelé pendant 25 minutes, on descend dans le froid de la place déserte, tout au bout de la route qui mène à la montagne.
On marche 5 minutes dans la neige en montée, et on arrive tout essoufflés dans le local du personnel où a lieu la réunion du matin à 7h45. Ce qui veut donc dire qu'on a 15-20 minutes à attendre en profitant d'un chocolat chaud...
7h45 : appel, consignes pour la journée, placement sur les différentes remontées, et c'est parti.
Chacun à notre poste de travail, on prépare l'ouverture de la remontée dont on est responsable : vérifier que tout fonctionne, compléter une check-list, planter des poteaux pour faire des files d'attente, installer la signalisation... On ne chôme pas jusqu'à 8h30.
Et là on reçoit nos premiers clients (qui souvent attendent impatiemment depuis 10 minutes dans les files d'attente). Isabelle et ses collègues vérifient les tickets et les pass, Cyril et ses collègues aident les gens à monter sur le télé-siège (et à en redescendre) ou à prendre le tire-fesse.
Et ça continue comme ça jusqu'à 15h45, heure de la dernière remontée pour le public.
Entre-temps on a droit le matin et l'après-midi à une pause de 10 minutes (sachant qu'il faut facilement 3-4 minutes pour rejoindre la salle de pause, et autant pour rejoindre son poste de travail, je vous laisse calculer le temps qu'il nous reste pour boire, manger quelque chose, passer aux toilettes...). Le midi, on a une pause de 30 minutes ou 1 heure : si on a 1 heure, ça nous laisse le temps de chausser nos skis et de se faire 2 ou 3 descentes.
À 15h45 on ferme donc la remontée au public, mais on continue de charger du personnel, de resdescendre des poubelles, etc. Dans le même temps on défait tout ce qu'on a installé le matin et on termine de compléter la check-list entamée le matin.
16h30, tout est fini. On retourne au local du personnel
pour remplir nos fiches d'heures, et on court rejoindre le prochain bus, à 16h50...
On revient donc chez nous vers 17h15. Une petite douche pour se réchauffer, 1h30 tranquilles, puis on prépare le dîner (pour 4 personnes, histoire d'avoir des restes pour le midi), on mange avec les poules à 19h, et à 20h30-21h on est au lit !! On fait péter les scores !! Qui fait pire ?
Lors de nos jours de congés, soit on va faire des courses, un peu d'internet, et surtout la grass'mat', soit on en profite pour skier et on prend donc la navette du personnel à 8h30 ou 9h30.
Voilà voilà, reste encore quelques variantes : les jours de tempête...
Ca commence comme ci-dessus, debout 5h30, mais à 7h50 le bus refuse de nous prendre "pas de contrôleurs de tickets, pas d'opérateurs de remontées..." voire il n'y a carrément pas de bus. Il ne nous reste plus qu'à rentrer, pourquoi pas se recoucher, et passer une journée tranquille au chaud. Pour l'instant cela est arrivée 1 fois par semaine (parfois plusieurs jours).
Ce fut le cas dimanche dernier, ce qui ne nous a pas déplu à l'occasion de l'anniversaire de Cyril.
Par contre mardi, la station a ouvert sous le soleil... Mais le temps à peu à peu viré au brouillard, puis à la pluie, puis à la neige, puis à la grêle. Résultat : des accidents sur la seule route qui redescend de la montagne ont bloqué les clients à la station. Et la consigne est que le personnel ne redescend qu'une fois que tous les clients ont pu descendre.
On a donc du attendre des heures sans rien à faire (certains avaient des cartes, d'autres - le désespoir aidant - ont fait des coloriages, d'autres se sont inventé des jeux, ont fait des
avions en papier, ...). Nous avons commencé à craindre de devoir passer la nuit ici, ce qui est arrivé l'année dernière avec 800 clients !
Au bout de 4h, dans l'hystérie collective, nous avons finalement eu un bus qui a mis 2 fois plus de temps que d'ordinaire à rentrer...
Nous n'étions pas fâchés d'avoir notre jour de congé le lendemain, car la station ouvraient ensuite comme d'habitude, mais nous avons eu la chance de pouvoir rester dormir...
Bon il paraît que ça n'arrive qu'une fois par saison, espérons qu'on est maintenant tranquille !
Nos semaines se découpent en 5 jours de travail et donc 2 jours de repos (mercredi et jeudi).
Nos journées (de travail) commencent à 5h30 par la sonnerie du réveil... Un petit quart d'heure pour s'extirper du lit, un autre chacun pour la douche, le suivant pour le petit déj ensemble, et le dernier pour s'équiper de nos 5 couches de vêtements et préparer nos affaires pour la journée.
À 6h50, on descend en bas de la résidence pour prendre le bus, qui théoriquement part à 7h, mais en pratique part plutôt avec 5 minutes d'avance.
Après avoir sommelé pendant 25 minutes, on descend dans le froid de la place déserte, tout au bout de la route qui mène à la montagne.
On marche 5 minutes dans la neige en montée, et on arrive tout essoufflés dans le local du personnel où a lieu la réunion du matin à 7h45. Ce qui veut donc dire qu'on a 15-20 minutes à attendre en profitant d'un chocolat chaud...
7h45 : appel, consignes pour la journée, placement sur les différentes remontées, et c'est parti.
Chacun à notre poste de travail, on prépare l'ouverture de la remontée dont on est responsable : vérifier que tout fonctionne, compléter une check-list, planter des poteaux pour faire des files d'attente, installer la signalisation... On ne chôme pas jusqu'à 8h30.
Et là on reçoit nos premiers clients (qui souvent attendent impatiemment depuis 10 minutes dans les files d'attente). Isabelle et ses collègues vérifient les tickets et les pass, Cyril et ses collègues aident les gens à monter sur le télé-siège (et à en redescendre) ou à prendre le tire-fesse.
Et ça continue comme ça jusqu'à 15h45, heure de la dernière remontée pour le public.
Entre-temps on a droit le matin et l'après-midi à une pause de 10 minutes (sachant qu'il faut facilement 3-4 minutes pour rejoindre la salle de pause, et autant pour rejoindre son poste de travail, je vous laisse calculer le temps qu'il nous reste pour boire, manger quelque chose, passer aux toilettes...). Le midi, on a une pause de 30 minutes ou 1 heure : si on a 1 heure, ça nous laisse le temps de chausser nos skis et de se faire 2 ou 3 descentes.
À 15h45 on ferme donc la remontée au public, mais on continue de charger du personnel, de resdescendre des poubelles, etc. Dans le même temps on défait tout ce qu'on a installé le matin et on termine de compléter la check-list entamée le matin.
16h30, tout est fini. On retourne au local du personnel
pour remplir nos fiches d'heures, et on court rejoindre le prochain bus, à 16h50...
On revient donc chez nous vers 17h15. Une petite douche pour se réchauffer, 1h30 tranquilles, puis on prépare le dîner (pour 4 personnes, histoire d'avoir des restes pour le midi), on mange avec les poules à 19h, et à 20h30-21h on est au lit !! On fait péter les scores !! Qui fait pire ?
Lors de nos jours de congés, soit on va faire des courses, un peu d'internet, et surtout la grass'mat', soit on en profite pour skier et on prend donc la navette du personnel à 8h30 ou 9h30.
Voilà voilà, reste encore quelques variantes : les jours de tempête...
Ca commence comme ci-dessus, debout 5h30, mais à 7h50 le bus refuse de nous prendre "pas de contrôleurs de tickets, pas d'opérateurs de remontées..." voire il n'y a carrément pas de bus. Il ne nous reste plus qu'à rentrer, pourquoi pas se recoucher, et passer une journée tranquille au chaud. Pour l'instant cela est arrivée 1 fois par semaine (parfois plusieurs jours).
Ce fut le cas dimanche dernier, ce qui ne nous a pas déplu à l'occasion de l'anniversaire de Cyril.
Par contre mardi, la station a ouvert sous le soleil... Mais le temps à peu à peu viré au brouillard, puis à la pluie, puis à la neige, puis à la grêle. Résultat : des accidents sur la seule route qui redescend de la montagne ont bloqué les clients à la station. Et la consigne est que le personnel ne redescend qu'une fois que tous les clients ont pu descendre.
On a donc du attendre des heures sans rien à faire (certains avaient des cartes, d'autres - le désespoir aidant - ont fait des coloriages, d'autres se sont inventé des jeux, ont fait des
avions en papier, ...). Nous avons commencé à craindre de devoir passer la nuit ici, ce qui est arrivé l'année dernière avec 800 clients !
Au bout de 4h, dans l'hystérie collective, nous avons finalement eu un bus qui a mis 2 fois plus de temps que d'ordinaire à rentrer...
Nous n'étions pas fâchés d'avoir notre jour de congé le lendemain, car la station ouvraient ensuite comme d'habitude, mais nous avons eu la chance de pouvoir rester dormir...
Bon il paraît que ça n'arrive qu'une fois par saison, espérons qu'on est maintenant tranquille !